Désormais, le secteur du transport constitue un quart des émissions de dioxyde de carbone. L’union européenne l’a bien pris en compte et souhaite mettre en vigueur de nouvelles normes afin de limiter cette pollution. En 2017, une loi européenne demandait aux constructeurs une limite d’émission de CO2 215 g/km pour chaque véhicule; une nouvelle loi demandera 195 g/km d’ici 2020. Pour atteindre ces objectifs, les constructeurs devront améliorer les motorisations essence et diesel et développer d’autres énergies. L’émission de CO2 est également liée au volume utile de l’utilitaire, en effet, plus le fourgon est imposant, plus il consomme.

Avant l’achat de ce véhicule, il est important de prendre en compte la consommation de son utilitaire. En effet, ce facteur est de plus en plus surveillé par le gouvernement et surtout cette consommation coûte chère.

Nous vous présentons ci-dessous un tableau comparatif des utilitaires selon leur consommation et émission de CO2.

Pour éditer ce tableau, nous avons sélectionné les utilitaires les plus présents sur le marché.

Les consommations exprimées dans ce tableau ont été obtenues en prenant la consommation moyenne de l’utilitaire, c’est à dire la consommation de base sur l’usage réel de l’utilitaire.

Nous avons également pris le parti de calculer dans ce tableau un coefficient: émission de CO2/charge utile afin d’être davantage pertinent. Ce rapport nous permet de comparer la pollution de ces utilitaires tout en prenant en compte leur différence de volume. Plus ce coefficient est faible plus l’émission de CO2 est intéressante. Nous relèverons ici qu’avec un coefficient de 11.42%, le Citroën Jumpy (L1) se classe en tête de notre approche. Cependant, le Fiat Ducato (L2) est celui qui est le plus gourmand de carburant par rapport à sa taille.