Les véhicules utilitaires à hydrogène sont en réalité des véhicules électriques qui fonctionnent sur batterie, la pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène elle a le rôle d’alimenter ces batteries.
Les enjeux de l’hydrogène
Contrairement aux véhicules avec des moteurs thermiques classiques qui rejettent de 600 à 1200mg/km de NOX (ces dioxydes d’azotes sont très nocifs pour les voies respiratoires), et en moyenne 2.5kg de CO2 par litre de carburant (qui a des effets très néfaste pour l’environnement et le réchauffement climatique). La pile à combustible qui alimente les batteries du moteur électrique ne rejette que de l’eau.
En 2010, un essai avait été fait sur 8 modèles de voitures fonctionnant à l’hydrogène.
Mais qu’en est-il pour l’année 2020 ? Seuls deux modèles de voitures H2 sont actuellement disponibles à la vente.
Mais pourquoi cette réticence à passer à l’hydrogène ?
Bien que des progrès aient été fait permettant une augmentation de l’autonomie qui est aujourd’hui en moyenne entre 500 et 700 KLM pour un plein sur une voiture du type citadine.
Le cout élevé des véhicules, et de celui de l’hydrogène qui s’élève à 12 E/kg bloque les possibilités. Sachant avec un kilogramme d’hydrogène l’autonomie d’une voiture est de plus ou moins 100klm. Le passage du diesel à l’H2 n’est pas vraiment rentable, de plus que les stations qui en vendent sont très rares en France.
Des utilitaires à l’hydrogène ?
Le Groupe PSA (constructeur automobile français qui comprend les marques automobiles Citroën, DS Automobiles, Peugeot, ainsi qu’Opel et Vauxhall) prévois pour 2021 les 100 premiers véhicules utilitaires à l’hydrogène.
Dans le cas des utilitaires, par rapport aux véhicules électriques classiques, ce mode de propulsion offre une autonomie supérieure et un temps de rechargement réduit, le plein d’hydrogène s’effectuant en moins de 5 minutes.